PHOTO-REPORTAGE

Néo-Maraîcher en Maurienne


Louis Abel est ancien cartographe à Grenoble il a décidé de changer de vie. Après une année de formation il a déménagé avec sa famille dans la Vallée de la Maurienne.

 

 

Les mains dans la terre, il est constamment en observation.
Il se doit de comprendre le comportement de l’écosystème sur lequel il a décidé d’étendre ses cultures.

 

Il aime beaucoup être en contact avec les éléments naturels.

 

Louis-Abel s’est installé en maraichage bio. C’est son deuxième été.

 

Grand randonneur et skieur il profite de la pause hivernale pour s’adonner à ses autres passions.
En attendant les journées de travail sont chaudes et longues.

La proximité de l’activité économique de la vallée lui apporte un débouché pour sa production.
C’est aussi une pollution qui, lorsqu’elle est persistante peu devenir dérangeante pour un agriculteur bio.

Cette activité lui permet d’être son propre patron, libre de ses choix et de son temps.

Il fait quatre marchés par semaine. Il vend uniquement sa production.

 

Son étalage est très rudimentaire. Il faut réduire l’investissement au stricte minimum pour l’instant.
Mais la place dans le camion est de tout manière limité.

Pendant l’été ses amis viennent lui donner un coup de main pour les marchés et la récolte.

 

C’est un bon signe lorsque les caisses du camion se vident. La vente se passe bien.

 

La culture sous serre lui permet d’étendre la durée des cultures et d’y faire pousser des légumes moins adaptés au climat local. Il en a installé trois sur son terrain.

La charge de travail est telle qu’il est difficile d’entretenir les abords du terrain.

Même si les outils qu’il emploi sont simples. Il faut une bonne maitrise et compréhension de la mécanique.

 

Entourée de hauts sommets, la vallée de la Maurienne offre un cadre magnifique et un micro climat propice à la culture maraîchère.

Entre les récoltes, les marchés, les problèmes techniques et le suivi permanent des plantations. C’est beaucoup de temps de travail. Entre douze et quatorze heures par jour.

 

C’est un maraicher connecté. Un doute, une question, besoin d’avis ou comprendre une technique, le smartphone est l’outil du paysan 2.0

Le terrain est irrigué par l’eau qui vient des sommets. Mais la canalisation qui permet à l’eau du torrent d’arriver jusqu’à son terrain à été détruite par une coulée de boue. Une réparation de fortune s’impose.